The poems
The poets
- Music, when soft voices die
- L’heure exquise
- Der Einsiedler
- Love not me for comely grace
- Sables mouvants
- Dreams
- And death shall have no dominion
- Dors à mes pieds...
- Herbsttag
- Le papillon
- The test
- Welke Blätter
- The moon
- Il passa
- Icarus
- Ich und Du
- Dès lors je sais l’ardeur
- A white rose
- Dass Du endlich verstehst
- Du bist von uns gegangen
- Les roses de Saadi
- Schlußstück
Il est parti me regardant
Et mettant
Sa main sur son front -
Mais je savais déjà quels pensers si profonds
Unissait sa vie
À ma vie.
Il est parti me regardant
Et portant
Ses doigts à ses yeux -
Mais je savais déjà quels regards très bien
Unissait sa vie
À ma vie.
Il est parti me regardant
Et posant
Ses doigts sur mes lèvres -
Mais je savais déjà quelles longues fièvres
Unissait sa vie
À ma vie.
Il est parti me regardant
Et plaçant
Sa main sur son coeur - ...
Puis il a clos les yeux...Dés lors je sais l’ardeur
Qui scelle sa vie
À ma vie.
Ernest de Ganay (1880-1963)